Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Paule Labelle, associée de Cava Rose, idées pétillantes, création d'événements et service de conciergerie, répond à nos questions.

Le meilleur endroit pour un 5 à 7?

Je suis très 5 à 7 sur des terrasses l'été. Celle du Il Cortile (1442, rue Sherbrooke Ouest, Montréal) est très belle à cause des fleur notamment. On n'a pas l'impression d'être au coeur du centre-ville. Et pour la nourriture, j'aime la terrasse du Renoir (1155, rue Sherbrooke Ouest, Montréal). J'adore son nouveau menu santé sur lequel on a indiqué les calories. Même celles des desserts!

Le plus bel ascenseur en ville?

Ceux qui me connaissent bien savent que je n'aime pas les ascenseurs. J'ai peur d'y monter. Mais je trouve les portes en laiton travaillées de ceux de l'édifice Sun Life (1155, rue Metcalfe, Montréal) spectaculaires. Ce sont des oeuvres d'art.

Un livre qu'il faut lire?

Une année en Provence. Je suis une fan de Peter Mayle. C'est le roman qui m'a fait aimer cet auteur. Il raconte la première année d'un Américain en Provence. J'aime le sens de l'humour de Mayle.

Un bon endroit pour un voyage d'affaires?

Boston. C'est une ville trippante, intellectuelle et où il y a beaucoup de richesse. L'architecture est belle. C'est équilibré. J'y déménagerais. Il y a aussi San Francisco, une ville aux dimensions plus personnelles que New York. Les gens sont gentils. Le port est beau. On peut tout y faire. Il y a des restaurants extraordinaires. Napa Valley, qui se trouve à 90 minutes de là, constitue une belle sortie à planifier pour les gens en congrès.

Êtes-vous iPhone ou BlackBerry?

BlackBerry, car ça va plus vite pour prendre les courriels, plus vite pour taper. Ce fut une période d'adaptation très difficile. Je peinais avec tout. Mais j'y suis arrivée. J'adore l'application Shazam, car j'aime beaucoup la musique. Mon appareil et moi sommes maintenant inséparables!

Où aimez-vous vous évader?

À Magog où j'ai une maison de campagne. J'aime beaucoup être au bord de l'eau, loin du chaos du Vieux-Montréal où je réside. Il y a des sentiers extraordinaires le long du Marais de la rivière aux Cerises. On peut marcher des kilomètres. C'est bien entretenu. J'aime entendre les oiseaux chanter.

Un cadeau à offrir à un collègue de travail ou à une connaissance?

Le Questionnaire de Proust. Je l'ai souvent donné. Tout le monde aime ça. Il permet de découvrir des choses insoupçonnées sur quelqu'un. Des choses amusantes qu'autrement on ne demanderait pas. Je ne demanderais jamais, dans un autre contexte, «qui est ton héros d'enfance» ?

Un bureau à visiter?

Ceux de Fraser Milner Casgrain (1, Place Ville-Marie, Montréal) que je trouve magnifiques. Ils sont à couper le souffle quand on sort de l'ascenseur. On dirait qu'on regarde à l'infini. C'est ouvert et très épuré. Et ceux de Picchio International (759, Square Victoria, Montréal), de loin les plus beaux bureaux que j'ai vus. Ce qui m'impressionne, c'est la beauté de chaque objet choisi.

Êtes-vous plus robe ou tailleur?

Robe, définitivement. Je trouve que les tailleurs font trop corporate. Ce n'est pas moi. Je suis très fille. J'ai acheté beaucoup de robes chez Delano Design (70, rue Saint-Paul Ouest, Montréal). Chez Olam (4418, rue Saint-Denis, Montréal), j'aime les marques cool comme Ted Baker et La Fée Maraboutée qu'on ne trouve pas ailleurs.

Une gaffe en carrière?

D'avoir organisé un événement à l'étranger sans parler la langue. C'était en 2010 pour l'ouverture d'un vignoble en Italie dans la région de Lamarque. C'est une région collée sur la Toscane, mais vraiment en campagne où on ne parle ni français ni anglais. Sans interprète, quand j'essayais de parler aux traiteurs, serveurs, j'en ai pédalé un coup! Cela dit, l'événement fut un succès.

Voyez aussi notre complément vidéo sur lapresseaffaires.ca/style