Deux cent quatre. C'est le nombre de colliers que la chaîne américaine Anthropologie a commandé à la Montréalaise Julia Vallelunga, propriétaire de la micro-entreprise de bijoux La Raffinerie.

Surprise à la suite d'un courriel envoyé à une acheteuse de la chaîne, Vallelunga n'a eu que trois semaines pour produire et envoyer les colliers à Philadelphie, au siège social de l'entreprise. Sur le blogue À la mode Montréal, Vallelunga a d'ailleurs rédigé un billet sur son expérience. « Je n'avais jamais pensé à faire affaire avec une grande chaîne, mais dans les dernières années, j'avais remarqué que de plus en plus de grandes chaînes collaboraient avec des petits designers. J'ai donc tenté ma chance. » L'audace de la créatrice lui a donc été bénéfique. Mais pourquoi une grande chaîne voudrait-elle s'associer à un créateur local, canadien de surcroît ? Parce que la demande pour les produits de qualité fabriqués par des artisans est là, surtout chez la génération Y, croit Vallelunga. Urban Outfitters, entreprise soeur d'Anthropologie, avait d'ailleurs été critiquée dans la blogosphère après qu'un prétendu cas de plagiat eut été exposé par une créatrice de Chicago. Anthropologie a aussi annoncé récemment qu'elle ouvrait un magasin à Montréal d'ici la fin 2011. www.laraffinerie.ca