Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Florent Francoeur, CRHA, pdg de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, répond à nos questions.

Votre endroit préféré pour un 5 à 7?

Par affaires, je vais au bar Les Voyageurs de l'hôtel Reine Elizabeth (900, boul. René-Lévesque Ouest, Montréal). C'est tranquille et confortable. Je peux y avoir une conversation sérieuse. Et par plaisir, j'opte pour la Taverne Square Dominion (1243, rue Metcalfe, Montréal). La bière est bonne. C'est un endroit très agréable.

Qu'est-ce qui décore votre bureau?

Quelques tableaux de mon coin de Gaspésie. Par ailleurs, le fait d'avoir été président de la Fédération mondiale des associations en ressources humaines, de 2006 à 2008, m'a amené sur tous les continents. J'ai donc aussi des souvenirs de divers endroits dans le monde, dont un morceau du mur de Berlin.

Un livre qu'il faut lire?

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón. C'est un roman magnifique avec une belle histoire d'amour et un bon suspense. C'est aussi un livre sur l'amour des livres, puisque on y parle d'un père qui amène son fils dans le cimetière des livres oubliés. À l'ère des iPad, faire ressentir la senteur du papier est intéressant.

Un endroit intéressant pour un voyage d'affaires?

Rio de Janeiro, une ville magnifique. En 2004, à l'occasion d'un congrès, le maire de la ville a mis à la disposition de mon groupe son hélicoptère pour une heure. Ça m'a permis de descendre très bas dans les favelas et de voir plusieurs quartiers de la ville. Ça reste un moment inoubliable.

Êtes-vous plus veston ou cardigan? Cravate ou col ouvert?

Je suis veston et j'aime particulièrement les cravates. Cinq cravates font cinq habits. Et celles que je porte correspondent toujours à mon humeur du jour ou au temps de l'année. Si je me lève du bon pied, elle sera plus colorée. J'en ai 150 et pour toutes les occasions. Pour Noël, Pâques, le Grand Prix de Formule 1...

Que portez-vous à votre poignet?

Une montre Tag Heuer achetée il y a une quinzaine d'années. Une folie, mais qui finalement est un investissement rentable. Avant, je changeais de montre chaque année, alors que celle-ci n'a jamais eu besoin d'être réparée. Elle est comme neuve. Mon fils va en hériter!

Le gadget dont vous êtes le plus fier?

Ma montre Garmin 310 XT, car je cours 70 kilomètres par semaine Quand je m'entraîne, j'ai tendance à m'évader et à ralentir la cadence. Chaque fois, ma montre m'envoie un signal sonore pour que je retrouve le bon rythme. Ça me rappelle que je suis là pour courir!

La musique que vous écoutez en ce moment?

Songs from the Road. L'album de la dernière tournée mondiale de Leonard Cohen. Quand il s'est arrêté à Montréal, j'ai eu la chance de voir son spectacle. J'écoute aussi The Suburbs, le magnifique album d'Arcade Fire.

Votre plus grande gaffe en carrière?

En 1981, je travaillais chez Bell Canada comme cadre. Lors d'un week-end dans le Nord organisé par mon patron, j'ai décidé de mouiller le lit d'un collègue avec de l'eau alors que tout le monde soupait. Mais je me suis trompé de lit... Quand on s'est tous couché, j'ai entendu mon patron sacrer. Il était fâché et il a dit que s'il trouvait le coupable, il lui montrerait la porte. J'ai très mal dormi cette nuit-là. Je suis resté huit ans chez Bell et je n'ai jamais dit que j'étais le responsable de cette blague d'ado de 23 ans!

Votre meilleur coup en carrière?

Faire le saut d'une grande entreprise à une PME, en 1992. Ce n'était pas populaire à l'époque, mais j'en avais assez de la grande entreprise. Je travaillais chez Bell Canada, un monopole qu'on ne quittait pas.

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