Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Éric Lapointe, gestionnaire principal de Groupe Capital et ancien joueur des Alouettes de Montréal, répond à nos questions.

Un endroit où vous aimez décompresser?

Dans les Adirondacks, précisément au Fish Creek Pond Campground, que m'ont fait découvrir mes beaux-parents. J'adore ce parc national américain très paisible. La végétation y est très belle. J'aime me retrouver au bord de l'eau avec ma femme et mes jumelles.

Qu'est-ce qui décore votre bureau?

J'ai une grande photo laminée prise en 1998, la fois où j'ai établi un record en carrière universitaire en cumulant 4003 verges alors que je jouais pour l'Université de Mount Allison du Nouveau-Brunswick.

Un livre qu'il faut lire?

Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini pour le côté historique. C'est une histoire triste, mais qui m'a permis de découvrir l'Afghanistan, où je suis allé deux fois avec les militaires canadiens, avant l'arrivée des talibans.

Êtes-vous iPhone ou BlackBerry?

BlackBerry pour la simplicité de l'appareil. Je ne suis vraiment pas gadget. Un téléphone, ce doit être pratique. La seule application que j'utilise, c'est... le téléphone! Je passe mes journées au téléphone. Cela dit, je réussis toujours à le fermer quand je rentre à la maison. C'est une loi familiale!

Un endroit intéressant pour un voyage d'affaires?

J'adore Vancouver où je suis allé du temps que je jouais au football et lors des Jeux olympiques pour travailler comme bénévole. J'aime le côté paisible de la ville, la gentillesse des gens, leur courtoisie dans les transports en commun. C'est une ville qui est saine, pure et où on prend la peine de vivre.

Où aimez-vous vous évader?

Sur un terrain de golf. Je joue très tôt le matin. À 5h45, je suis au Triangle d'or, toujours avec le même ami. C'est la meilleure heure pour jouer, selon moi, car je ne sacrifie ni du temps familial ni du temps pour le travail.

Êtes-vous plus veston ou cardigan? Cravate ou col ouvert?

J'aime beaucoup les complets sur mesure, surtout les Hugo Boss et Zegna. En cinquième secondaire, j'étudiais dans une école publique de Brossard, mais j'aimais porter un veston et une cravate, même si je n'étais pas obligé de le faire. Plus jeune, je voyais mon père vêtu d'un veston et je le trouvais élégant.

Votre repas du midi?

La Villa Massimo (120, boul. Taschereau) à La Prairie. C'est un petit bijou caché qui recèle la plus belle cave à vin du Québec. On m'y accueille toujours comme si je faisais partie de la famille. C'est assez cher, mais la qualité de la nourriture et du service fait que l'expérience est intéressante.

Votre plus grande gaffe en carrière?

En début d'année, j'ai transféré un courriel mal interprété, dans lequel il était écrit une phrase du genre «Tu vas l'avoir à l'usure», à un client potentiel plutôt qu'à un associé...

Votre plus grand coup en carrière?

Au football, mes trois touchés à la finale de l'Est à Toronto en 2005 qui nous ont permis d'accéder à la Coupe Grey. Et en affaires, de m'être associé avec deux amis (Michel Chevrier et Sébastien Roy). Je suis très heureux, j'adore ce que je fais et je n'ai pas l'impression de travailler.

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