Quand les avis de cotisation des gouvernements arrivent dans la boîte aux lettres chaque printemps, ils sont porteurs d'une bonne ou d'une moins bonne nouvelle. Dans le premier cas, cela signifie un remboursement d'impôt, avec le questionnement sur ce qu'on pourra faire avec cette entrée de fonds.

Denis L'Hostie, directeur principal à la planification financière à la Banque Laurentienne, recommande de donner la priorité au remboursement des soldes de cartes de crédit, particulièrement les cartes des grands magasins, dont le taux d'intérêt approche les 30%. Parmi toutes les dettes, c'est la première dont il faut s'acquitter, soutient M. L'Hostie.

 

En deuxième lieu, pour une jeune famille dont les parents cotisent déjà régulièrement à un REER, «c'est peut-être une bonne occasion d'utiliser le remboursement d'impôt pour créer un Régime enregistré d'épargne-études (REEE) pour les enfants, dit M. L'Hostie. Avec les subventions gouvernementales qui peuvent totaliser 30% de l'argent déposé, il n'y a pas grand investissement qui peut se vanter d'offrir un tel rendement.»

Pour ceux qui n'ont pas de jeunes enfants, le réinvestissement du remboursement d'impôt dans le REER peut être une bonne option, d'autant plus qu'ils bénéficieront ainsi d'un crédit d'impôt supplémentaire l'année suivante.

Certains consommateurs voudront privilégier un remboursement de capital sur l'hypothèque. «Ça dépend toujours de la situation particulière des gens, dit M. L'Hostie. Mais avec les taux hypothécaires qui sont quand même assez bas, ce peut être plus intéressant pour préparer sa retraite.»

«Enfin, si tout ça est fait, reste la possibilité d'utiliser le remboursement d'impôt pour se payer des vacances», lance M. L'Hostie.