Si l'Université McGill s'est dotée officiellement d'un bureau du développement durable en février dernier, ses efforts en environnement ne datent pas d'hier. Le Complexe des sciences de la vie, inauguré l'an dernier, pourrait même bientôt mériter un prestigieux certificat.

Le Complexe, construit au coût de 73 millions, réunit une douzaine de bâtiments d'une superficie totale de 340 000 pieds carrés. Il a été conçu en respectant les exigences pour obtenir un certificat de la Leadership in Energy and Environment Design (LEED) de catégorie argent. La demande de certification est actuellement en cours.

Ailleurs sur le campus, plusieurs projets importants sont en cours pour diminuer la consommation d'énergie. Au total, 18 millions ont été investis pour moderniser les infrastructures en ce sens. On a notamment éliminé l'utilisation de l'huile à chauffage pour la centrale d'énergie située au campus du centre-ville, qui alimente les bâtiments principaux, pour passer au gaz naturel. Cela a permis de réduire l'émission de GES de 25%.

On a aussi investi 7 millions pour moderniser le pavillon de chimie Otto Maass, jadis très énergivore, afin de réduire sa consommation d'énergie de 60%.

«L'idée, c'est de créer une culture du développement durable au sein de l'université pour que chaque personne, quand elle prend une décision, le fasse en prenant en compte ce développement, explique Jim Nicell, vice-principal adjoint aux services universitaires. Quarante mille personnes fréquentent l'université chaque jour, et on veut que chacune prenne ses responsabilités.»

Même si tout est loin d'être parfait, beaucoup d'entreprises et d'organisations québécoises font des efforts réels pour réduire leur impact environnemental. Que ce soit en recyclant, en construisant des bâtiments moins énergivores ou en apportant leur aide financière à des fondations consacrées à l'environnement, elles font leur part. En voici des exemples.