La récente hausse des indices n'a profité qu'aux négociateurs à court terme, très actifs, de même qu'aux fonds de couverture (hedge funds), estime Jean-Marc Bourgineau, analyste de marché chez Jitney Trade.

Selon lui, ce n'est que la configuration de survente de la fin de février qui a attiré ces acteurs nettement plus réactifs que les gestionnaires de fonds communs, qui, eux, n'ont pas participé au rebond. «C'est logique, précise M. Bourgineau. Chacun des acteurs réagit avec ses propres modèles d'investissement.»

 

Le S&P 500 et le S&P/TSX ont repris environ 20% depuis le début du rebond. Les banques canadiennes ont gagné 35%, pendant que le secteur bancaire américain a bondi de 100%. «Maintenant qu'une belle remontée a été effectuée, les acteurs à court terme prennent des profits, note M. Bourgineau. Comme cette remontée s'est faite en six semaines, la tentation du profit est grande.»

«En fait, tant que tous les indices d'actions et les secteurs principaux comme celui des financières resteront sous leur moyenne à 200 jours, les marchés seront en situation de rebond de marché baissier, poursuit l'analyste. Ils n'attireront donc pas les fonds majeurs.»

Ces fonds représentent néanmoins la masse principale d'argent à investir, souligne M. Bourgineau. Cela signifie donc que la situation est encore orientée vers le court terme, et qu'il faut encore s'attendre à de la volatilité sur les marchés.

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