L'enquête de notre chroniqueur Patrick Lagacé sur les mirages des promesses du décryptage du non-verbal se poursuit aujourd'hui en posant notamment la question de la responsabilité des institutions comme le Barreau, la police et les universités dans la propagation d'une pseudoscience. Et l'ex-synergologue Vincent Denault se confie aux journalistes Audrey Desrochers et Étienne Dupuis.

ASTROLOGIE ET SYNERGOLOGIE, MÊME COMBAT

Audrey Desrochers et Étienne Dupuis, collaboration spéciale

Mai 2007. Dans la salle bondée d'un hôtel de la Rive-Sud de Montréal, Vincent Denault assiste à une conférence sur la synergologie avec des avocats. Alors étudiant en droit, il est captivé par cette méthode d'interprétation de la gestuelle. Il s'inscrit à la formation pour devenir synergologue, ce qui, espère-t-il, le guidera dans sa future carrière de juriste. 

Deux cents heures de formation et 6000 $ plus tard, il réalise que les concepts de la synergologie ne tiennent pas la route. Celui qui est devenu avocat entre-temps change donc de cap. Il emprunte le chemin de la science et entame un mémoire de maîtrise sur la communication non verbale dans les procès.

Vincent Denault fait écho aux verdicts de plusieurs scientifiques consultés par La Presse : la synergologie est une pseudoscience. Et selon lui, son utilisation en milieu professionnel est dangereuse.

Le spécialiste du non-verbal ne voit pas d'inconvénient à ce que les gens utilisent des notions de synergologie dans leur vie personnelle ou pour « s'amuser à regarder des politiciens qui parlent à la télévision ». Le problème ? Lorsque cette pseudoscience joue dans la cour des professionnels. Dans ce contexte, les fausses croyances mixées aux stéréotypes forment un « cocktail dangereux », pense-t-il.

Alors que des avocats, des recruteurs et des policiers suivent des cours en synergologie, l'utilisation de cette pseudoscience peut avoir des conséquences importantes. « Quelqu'un pourrait croire que le détournement du regard est un indicateur de mensonge, mais c'est une croyance fausse. Elle pourrait conclure que l'autre personne ment alors qu'elle dit la vérité, estime-t-il. Dans un contexte d'interrogatoire, par exemple, c'est dangereux. »

Quiproquo sur le non-verbal

Lorsque Vincent Denault raconte qu'il s'intéresse au non-verbal, les gens font souvent le lien avec la synergologie. « Pourtant, ce ne sont pas des synonymes », assure-t-il. La synergologie est aux sciences de la communication ce que l'astrologie est à l'astronomie, illustre le juriste de 31 ans. « Elles ont des objets similaires, soit le non-verbal, d'une part, et les astres, de l'autre, mais les connaissances produites par la synergologie et l'astrologie ne sont pas scientifiques. »

C'est pourquoi il offre depuis 2013 des formations dans lesquelles il déboulonne les mythes sur la question. Si le non-verbal s'appuie sur des études scientifiques, le marketing de la synergologie est quant à lui basé sur sa popularité dans les médias, juge M. Denault. La place qu'occupent les synergologues dans les pages d'un journal ou sur les plateaux de télévision leur permet d'asseoir leur crédibilité.

C'est cette notoriété publique qui leur permet d'offrir des formations dans différentes organisations, comme au Service de police de la Ville de Montréal, au ministère de la Justice ou aux Forces armées canadiennes. Une fois le pied dans ces organisations, il devient plus facile de gagner en crédibilité. « C'est une roue qui tourne », affirme l'avocat.

Cette confusion entre les sciences du non-verbal et la synergologie est attribuable au manque de vulgarisation. Au Québec, contrairement aux États-Unis, peu de chercheurs s'intéressent à la science du non-verbal, note Vincent Denault. « On se retrouve donc avec un vide qui laisse le champ libre à des croyances fausses, comme la synergologie. » Il blâme également les gens qui choisissent d'offrir des formations sur cette pseudo-science. « Et les partisans de la synergologie qui véhiculent les concepts dans des milieux professionnels où ça peut avoir de graves conséquences. »

Vincent Denault aurait aimé être initié au non-verbal par l'entremise de la recherche scientifique, puisqu'il considère que son parcours dans le milieu de la synergologie l'a mené à un cul-de-sac. « J'aurais perdu moins de temps et d'argent. » Aujourd'hui, il souhaite ajouter un doctorat à son parcours et se consacre à la mise sur pied d'un centre d'études qui donnera l'heure juste - et nuancée - sur l'état des connaissances dans les sciences du non-verbal.

En attendant, le jeune chercheur est catégorique : « Se fier à la synergologie relève davantage d'un acte de confiance aveugle que d'un jugement éclairé. »

L'EXPÉRIENCE AMÉRICAINE DES MIRAGES NON VERBAUX

De 2007 à 2013, la Transport Security Administration a dépensé 900 millions pour un programme de détection des comportements non verbaux suspects dans les aéroports américains. L'idée est séduisante : dépister les terroristes potentiels en décodant leur langage non verbal, dans le pipeline sécuritaire qui précède l'embarquement.

Petit hic : aucune base scientifique ne permet de croire que ce quasi-milliard de dollars US a été dépensé de façon efficace, selon Maria Hartwig, professeure associée au Jon Jay College of Criminal Justice de New York, qui a cosigné plus de 70 études scientifiques sur les enjeux du mensonge, de la tromperie et de la vérité dans le domaine de la police et de la justice.

« D'immenses organisations aux États-Unis, comme la TSA, la CIA, le FBI, nommez-les, enrôlent leurs employés dans ce genre de programmes, me dit-elle au bout du fil. Ces formations prétendent ceci, en gros : on peut dire ce que quelqu'un pense, ce que quelqu'un ressent, en regardant ses gestes, son visage. Or c'est faux. »

En 2013, le Government Accountability Office américain - l'équivalent d'un Vérificateur général sur les stéroïdes - a publié la suite d'un rapport commandé quelques années plus tôt sur l'efficacité des techniques de détection par le langage non verbal dans les aéroports américains. Son verdict est clair.

« Nous avons analysé plus de 400 études sur les façons de détecter la tromperie et notre conclusion est la suivante : l'habileté d'observateurs humains à identifier la tromperie sur la base du non-verbal est à peine meilleure que la chance. »

Si j'ai contacté Maria Hartwig - citée quatre fois dans l'étude du GAO -, c'est parce qu'elle a cosigné une flopée d'études scientifiques largement citées dans le domaine du non-verbal, notamment avec celui qui est considéré comme le plus grand expert actif de la détection du mensonge, le Néerlandais Aldert Vrij, de la Portsmouth University, en Angleterre. Je voulais son opinion sur la synergologie, créée par Philippe Turchet.

Les travaux de Mme Hartwig sont si connus que quand j'ai interviewé Philippe Turchet dans son bureau de Montréal, il m'a interrompu quand j'ai évoqué le nom de la chercheuse. 

« J'ai parlé à Maria Hartwig, qui a témoigné au Congrès américain...

- Oui, m'a interrompu M. Turchet. C'est bien, son travail, d'ailleurs.

- Mais elle a été lire le site de la synergologie [voir le lien plus bas]. Et elle trouve que c'est gibberish, du charabia. »

M. Turchet s'est un peu emporté, a suggéré que Maria Hartwig aille lire son article dans Langages, une revue scientifique française, plutôt qu'un site « fait pour le grand public », qui n'est pas « fait pour des scientifiques »...

L'inventeur de la synergologie a effectivement publié dans Langages. Nicolas Rochat, du Laboratoire parisien de psychologie sociale des Universités Paris 8 et Nanterre, qui a étudié le mensonge et les pseudosciences, considère que c'est un article incomplet, publié dans une revue qui n'a aucune expertise en sciences du non-verbal.

La professeure Hartwig en a assez lu, sur le site anglais de la synergologie, pour reconnaître un cousinage entre la synergologie et la programmation neurolinguistique (PNL), décriée comme une pseudoscience aux États-Unis. « C'est comme si quelqu'un avait pris des manuels de base dans le non-verbal et avait tout mélangé, au hasard. »

Maria Hartwig a tenté de trouver des traces de la synergologie dans Google Scholar, qui recense les articles scientifiques. Sans succès. « J'en conclus que la synergologie est un buzzword. »

Sarcastique, elle a eu ces mots sur Philippe Turchet : « On peut publier sur le non-verbal dans une pléthore de revues, dit-elle, suggérant au passage le Journal of Non Verbal Behaviour et Psychological Science. Ce que M. Turchet affirme est ahurissant et contredit tout un corpus de constats scientifiques. Il devrait publier... »

DES INTERROGATOIRES SYNERGOLOGIQUES

Aujourd'hui retraité, Bruno Blouin a été sergent-détective au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Il est aussi retraité de la synergologie. Mais une entrevue de M. Blouin au réseau Avis de recherche en 2012 montre comment des policiers peuvent utiliser la synergologie dans la salle d'interrogatoire.

Il utilise par exemple l'utilisation des microdémangeaisons - quand ça nous pique - pour dépister le mensonge.

« La microdémangeaison, c'est une contradiction entre ce qu'on voudrait dire et ce qu'on retient. Quand je pose ma question d'appât, j'ai zéro microdémangeaisons chez les non-coupables. Personne ne se gratte, quand la personne est non coupable. »

Le problème avec cette affirmation spectaculaire de simplicité, c'est qu'en dehors de l'univers fermé de la synergologie, elle ne trouve aucun écho dans les décennies de recherche scientifique publiée dans des dizaines de journaux savants.

À la journaliste d'ADR, Bruno Blouin débitait fidèlement les canons de la synergologie, pour qui une microdémangeaison tient son origine - dixit le livre La synergologie de Philippe Turchet - « dans l'inhibition d'une réaction » et « exprime l'antagonisme entre le dit et non-dit ».

Dans le même livre du fondateur de la synergologie, on peut lire que si quelqu'un se gratte sous le nez, de droite à gauche, cela signifie « Je mens, si c'est moi qui parle ». Ou encore : « Je te prends pour un menteur, si c'est toi qui parles », peut-on lire à la page 147.

La science n'a pas expressément étudié la synergologie. Mais d'autres méthodes s'appuyant fortement sur les réactions non verbales lors d'interrogatoires - comme la programmation neurolinguistique ou la technique de Reid aux États-Unis, qui fait école depuis 50 ans auprès des enquêteurs de police américains - sont régulièrement taillées en pièces par la science.

Analysant la science derrière des affirmations qu'on retrouve régulièrement dans des manuels d'enquête policière américains(1), les chercheurs Aldert Vrij, Pär Anders Grahag et Stephen Porter ont constaté que ces manuels recèlent - un peu comme les enseignements synergologiques - un tas de descriptions et d'images de postures et de gestes censés trahir des mensonges.

« Néanmoins, aucune recherche scientifique n'appuie ces promesses : les "indices" de la tromperie ne sont généralement pas fiables », écrivent les chercheurs.

Michel Saint-Yves enseigne la psychologie de l'interrogatoire à l'École nationale de police (ENPQ). Il a écrit deux livres sur la psychologie de l'interrogatoire, dont le dernier compte un chapitre signé par le Néerlandais Aldert Vrij, le plus prolifique chercheur actif en matière de mensonge. (Il est aussi psychologue judiciaire à la Sûreté du Québec, où il aide les enquêteurs à se préparer à des interrogatoires, mais il ne parle pas pour la SQ.)

« L'approche de la synergologie est très agressive pour vendre ce produit, très attrayant, auprès d'organisations, m'a-t-il expliqué en entrevue. Ils ont frappé aux portes de corps de police. On a examiné. Mais en science, il n'y a pas d'indicateurs fiables pour détecter le mensonge. »

Se fier à des indicateurs non verbaux pour ne pas croire une personne qu'il interroge peut avoir des effets désastreux pour des gens innocents, ont découvert des chercheurs : le policier peut alors redoubler d'efforts pour leur arracher une confession.

Et dans le huis clos d'un interrogatoire, étonnamment, ça peut marcher. En cela, une statistique qui donne froid dans le dos : le quart des 311 suspects acquittés ces dernières années par une preuve d'ADN aux États-Unis avaient, au moment de leur interrogatoire, donné une confession aux enquêteurs(2).

Michel Saint-Yves est sceptique sur la synergologie. Mais il ne méprise pas les personnes qui y croient : « Souvent, ces approches - pas seulement la synergologie - sont véhiculées de bonne foi. »

J'ai alors pensé à Olivier Dutel. Patrouilleur au SPVM, il est aussi synergologue. Il forme des gens de tous les horizons. Dont des policiers du SPVM en position d'enquête (la SQ n'enseigne pas la synergologie à ses policiers). Après une journée avec lui, on peut « décoder le non-verbal de son interlocuteur », comme l'affirme la description d'un cours qu'il donne à des fonctionnaires québécois.

J'ai interviewé M. Dutel, qui incarne pour moi cette bonne foi évoquée par le psychologue judiciaire Saint-Yves. Mais il a eu cette réponse, sidérante, quand je lui ai dit que la synergologie n'avait pas de base scientifique : « C'est quoi, la science ? Quand j'étais au secondaire, on me disait que Pluton est une planète. Et Pluton n'est plus une planète. »

Je le répète, je ne doute pas de la bonne foi de M. Dutel. Il a fait ses deux années et demie de formation pour devenir synergologue, mémorisant quelque 1700 gestes répertoriés dans le lexique conçu par Philippe Turchet, 200 heures de formation. C'est beaucoup de travail.

Sauf que ce qu'il croit est faux. Ce qu'il enseigne aussi forcément, que ce soit aux policiers ou aux fonctionnaires québécois en formation d'enquête civile à l'Université Laval.

Entendant l'allégorie de Pluton de M. Dutel, me sont revenues en tête les paroles de la chercheuse Maria Hartwig, du Jon Jay College of Criminal Justice de New York, sur les mirages synergologiques : « Pour voir que c'est n'importe quoi, il faut un minimum de culture scientifique. »

(1) Pitfalls and Opportunities in Nonverbal and Verbal Lie Detection, Association for Psychological Science

(2) Kassin, Goldstein, Savitsky (2003) : Behavioral Confirmation in the Interrogation Room : On the Dangers of Presuming Guilt

LA CAUTION DES ORGANISATIONS

Une institution publique peut-elle cautionner l'enseignement de choses qui ne sont pas vraies, sous prétexte que c'est populaire ?

Prenez l'exemple du Barreau du Québec, qui offre aux avocats deux cours en ligne de synergologie donnés par Christine Gagnon (une des synergologues les plus visibles au Québec), sans parler de formations données lors de congrès.

Je rappelle que des scientifiques consultés au Québec, en France et aux États-Unis pour cette enquête ont tous dit la même chose : la synergologie est une pseudoscience.

J'ai donc demandé au Barreau pourquoi il cautionnait des enseignements qui sont, dans les faits, faux. Le Barreau m'a répondu par courriel.

Dans ce courriel, on m'a assuré que la formation était pertinente.

On m'a assuré que la formation n'avait fait l'objet d'aucune plainte écrite, au contraire : Langage corporel I (111 $ + taxes) et Langage corporel II (138 $ + taxes), respectivement suivis par 1929 et 1083 avocats, ont ravi ceux qui ont pris la peine de les évaluer.

On m'a aussi dit que « l'aptitude à savoir décoder certains aspects du langage non verbal [...] représente un atout dans le travail d'un avocat ».

OK, mais que vaut un « atout » qui n'a aucune base scientifique éprouvée, même si Mme Gagnon affirme dans sa formation que la synergologie « s'appuie sur des bases scientifiques rigoureuses » ?

J'aurais aimé poser cette question à quelqu'un du Barreau. Sauf que le Barreau a refusé de m'accorder une entrevue.

Je ne sais pas combien la synergologue Christine Gagnon a touché des 363 573 $ (avant taxes) générés par la vente de ces formations en ligne sur le site du Barreau. Mais la valeur est bien au-delà du T4 de Mme Gagnon.

La formation offerte par le Barreau a une valeur autrement plus importante, une valeur symbolique pour la synergologie.

Le Barreau devient ainsi un sésame présenté partout par les synergologues - parmi d'autres sésames, comme les entrevues médiatiques - pour justifier la pertinence de la synergologie. C'est comme le vieux slogan des saucisses Hygrade : plus de gens en mangent car elles sont plus fraîches, elles sont plus fraîches car plus de gens en mangent...

Prenez l'Université Laval, chargée par le gouvernement de créer un programme de formation pour ses enquêteurs civils. Un programme de 14 jours, créé en réponse à des fraudes passées, qui aborde tant les droits des personnes ciblées par des enquêtes administratives que les façons de détecter de faux documents.

Parmi ces 14 journées de formation, les étudiants en passent une avec le policier Olivier Dutel, également synergologue. Une sur 14.

À la décharge de l'Université Laval, c'est « le client », l'État, qui a demandé que la synergologie soit incluse dans le cursus du Programme civil de formation des enquêteurs du gouvernement du Québec. Mais quand même : une université enseigne un truc qui n'est pas scientifique. Bonjour le paradoxe.

Réponse de Charles-Emmanuel Côté, vice-doyen de la faculté de droit responsable de ce Programme civil de formation des enquêteurs du gouvernement du Québec, quand je lui ai expliqué que la synergologie n'a pas de rigueur scientifique : « On n'a pas de prétention pour évaluer les mérites scientifiques de la synergologie, m'a expliqué Me Côté. Mais la synergologie est en formation continue au Barreau... »

Vous voyez comment ça marche ?

Le Barreau offre à ses avocats deux cours de synergologie. D'autres institutions regardent ça, se disent que le Barreau, c'est sérieux, donc que la synergologie doit l'être aussi. Elle est aussi à l'Université Laval...

Disons que vous songiez à embaucher un synergologue pour former vos employés. Vous fouillez un peu, et vous découvrez qu'en plus du Barreau et de l'Université Laval, la police de Montréal et de Québec, les juges (j'insiste : LES JUGES !) de la Cour supérieure sections Abitibi et Québec, la CSST, les procureurs de la Cour municipale de Montréal, les étudiants au MBA de l'Université de Sherbrooke, et j'en passe, se sont tous payé des formations en synergologie, ces dernières années...

Des formations qui disent notamment (je cite au hasard une certitude synergologique) que quelqu'un qui change de position sur une chaise vient de changer d'émotion, ce qui est rigoureusement faux, selon l'éthologue Pierrich Plusquellec, chercheur au Centre d'études sur le stress humain de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal...

Bref, vous regardez la liste de clients des synergologues et vous en voulez un, vous aussi, pour former vos employés. Et si La Presse vous appelle pour vous demander si vous savez que la science rit de la synergologie, vous allez répondre : « N'importe quoi ! Sont au Barreau ! À la police, aussi ! »

Sauf que personne ne se demande ce qu'il y a dans la saucisse synergologique. Tout le monde se fie à l'emballage.