Une éducation prolongée semble protéger le cerveau du déclin cognitif qui accompagne souvent le veillissement, affirment des chercheurs autrichiens.

Les pays européens ont adopté, dans les années 1950 et 1960, des mesures qui prolongeaient la durée minimum de l'éducation.

Cela a permis à des scientifiques de déterminer, des décennies plus tard, que l'éducation semble renforcer considérablement les fonctions cérébrales, et que cet effet résiste même à l'impact du vieillissement.

L'étude démontre que ceux qui ont fréquenté l'école plus longtemps en raison des nouvelles règles ont une meilleure fonction cognitive que les autres. Et puisque ces individus n'avaient pas choisi de s'éduquer pendant plus longtemps, mais qu'ils y avaient été contraints, les chercheurs en concluent que l'effet protecteur constaté est attribuable à l'éducation plutôt qu'à des caractéristiques personnelles qui auraient incité les sujets à rester sur les bancs d'école.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal scientifique Demography.