Québec s'est finalement entendu avec ses quelque 200 sages-femmes quant au renouvellement de leur convention collective.

L'entente de principe est intervenue mercredi soir avec le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le Regroupement Les sages-femmes du Québec a fait savoir qu'il ne dévoilera pas le contenu de l'entente de principe, préférant en garder la primeur pour ses membres, comme c'est habituellement le cas en pareille circonstance.

Les membres seront appelées à se prononcer sur l'entente de principe lors d'une assemblée dans deux semaines, le 11 avril, a fait savoir la CSN à laquelle le regroupement est rattaché par une entente de service.

La négociation avait débuté en 2015; elle aura donc duré trois ans.

Pour le regroupement, le principal point en litige portait sur les primes pour être de garde. Les sages-femmes touchent entre 1,75 $ et 2 $ l'heure pour cette garde. Une représentante du regroupement avait déjà expliqué, au cours d'une entrevue, qu'elles revendiquaient la parité à ce chapitre avec leurs consoeurs des autres provinces.

Les sages-femmes auraient obtenu de bonnes améliorations au sujet de ces primes de garde dans l'entente de principe qui vient d'être conclue avec Québec.

Les sages-femmes revendiquaient également des garanties, dans l'entente avec Québec, pour certaines conditions qui avaient déjà été obtenues pour les sages-femmes qui exercent dans le Grand Nord.

Elles avaient également des revendications quant aux frais de déplacement.

Mais, de son côté, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, avait déjà indiqué qu'il tenait à obtenir plus de reddition de comptes de la part des sages-femmes.

Les quelque 200 sages-femmes travaillent dans 12 maisons de naissance, cinq services de sages-femmes, cinq points de service et six bureaux de consultation.