L'organisme Éduc'alcool demande aux gouvernements du Canada et du Québec d'adopter des mesures concrètes et durables à propos des boissons alcoolisées, sucrées et prémélangées.

C'est probablement la consommation d'un produit du genre qui a été à l'origine du décès récent de l'adolescente Athena Gervais qui a été trouvée morte derrière l'école secondaire de Laval qu'elle fréquentait.

Le directeur général d'Éduc'alcool, Hubert Sacy, déplore qu'après ce drame, chacun des deux niveaux de gouvernement s'est empressé de renvoyer la balle à l'autre. Il les invite maintenant tous deux à passer à l'action.

L'organisme croit qu'il serait préférable que le gouvernement du Canada interdise la vente de boissons alcoolisées, sucrées et prémélangées, sinon, de limiter leur format. Il espère aussi une législation sur l'étiquetage afin de minimiser l'attrait pour les personnes d'âge mineur et pour les consommateurs vulnérables.

Éduc'alcool demande par ailleurs au gouvernement du Québec d'intervenir par législation sur le prix minimum de ces produits qui sont trop facilement accessibles. Il suggère aussi qu'une législation exige que les produits prémélangés dans lesquels l'alcool n'a pas le goût de l'alcool ne soient vendus qu'à la Société des alcools du Québec (SAQ).

La publicité et la promotion de ces produits devraient aussi être encadrées plus sérieusement par les autorités, selon Éduc'alcool.