Avec l'appui de l'ancienne ministre libérale Marguerite Blais, onze associations de parent‎s ‎et de patients, de même que l'Association des pédiatres du Québec, ont ajouté leur voix à tous ceux qui revendiquent que le CHU Sainte-Justine retrouve son conseil d'administration et son autonomie.

Tous sont en butte contre la fusion des conseils d'administration et des directions générales du CHUM et du CHU Sainte-Justine, survenue en 2015.

D'entrée de jeu, Marguerite Blais a expliqué pourquoi elle se trouvait là, dans ‎une conférence de presse rassemblant des opposants à une décision de ses anciens collègues du gouvernement libéral.

«Je suis entourée de femmes, de mères, je suis solidaire de leur cause et de leur souhait de préserver la gouvernance (du CHU Sainte-Justine)», a-t-elle dit.

Mme Blais a aussi expliqué que ses deux enfants, adoptés au Pérou, ont reçu beaucoup de soins à Sainte-Justine et qu'elle est profondément attachée à cet hôpital.

Les 11 associations de parents et l'Association des pédiatres du Québec ont tous signé une déclaration commune qui sera envoyée au premier ministre Philippe Couillard et au ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Les signataires s'inquiètent notamment que «le vieilissement de la population exercera et continuera d'exercer une pression grandissante sur l'allocation des ressources pouvant défavoriser le développement de la médecine pédiatrique».