La Fondation des maladies du coeur et de l'accident vasculaire cérébral (AVC) lance une nouvelle campagne pour sensibiliser la population aux signes de l'AVC.

Cette campagne survient au moment où deux personnalités québécoises, le sénateur et ancien entraineur du Canadien Jacques Demers ainsi que l'ancien syndicaliste et politicien Yvon Charbonneau, ont été terrassées par des AVC.

Les autorités médicales estiment que reconnaître les signes de l'AVC et agir rapidement peut faire la différence entre la mort et la vie, entre un rétablissement complet et une incapacité de longue durée.

Le docteur Sylvain Lanthier, médecin au CHUM et professeur agrégé à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, signale qu'un Canadien sur deux ne peut reconnaître les signes d'un AVC, ce qui est inquiétant.

Depuis longtemps, les autorités connaissent les facteurs de risque pouvant mener à des AVC, comme l'hypertension, le cholestérol et l'obésité.

Aujourd'hui, on note une augmentation de cas. De plus, on est victime d'AVC à un plus jeune âge qu'avant. Mais, après 55 ans ,le nombre de cas double aux dix ans, a indiqué le Dr Lanthier qui rappelle que la prévention est de mise, avec de saines habitudes de vie, comme éviter le tabagisme, surveiller son poids, et s'adonner à des activités sportives.

La campagne lancée par la Fondation des maladies du coeur et de l'AVC s'appelle VITE: «V» pour visage, à savoir s'il est affaissé, «I» pour incapacité, comme lever les deux bras normalement, «T» pour trouble de la parole, telle la prononciation, et «E» pour extrême urgence, signifiant l'importance de composez le 911.