L'espérance de vie globale a augmenté de plus de six ans depuis 1990, mais la croissance de l'espérance de vie en santé a été freinée par des problèmes comme la maladie cardiaque ischémique, les infections respiratoires et les accidents vasculaires cérébraux.

Cela signifie que les humains vivent plus longtemps que jamais, même dans les pays les plus pauvres, mais qu'un cocktail complexe de maladies mortelles ou non limite la croissance du nombre d'années vécues en santé, démontre une nouvelle analyse des principales maladies et blessures dans 188 pays.

Les progrès réalisés depuis dix ans face à des maladies comme le sida/VIH et le paludisme - et ceux notés dans des domaines comme la santé maternelle ou la nutrition - ont grandement contribué à améliorer la santé à travers le monde.

L'espérance de vie globale à la naissance pour les deux sexes a bondi de 6,2 ans, mais de seulement 5,4 ans en ce qui concerne l'espérance de vie en santé. L'espérance de vie en santé témoigne des années vécues sans invalidité et des années perdues à la mortalité prématurée, ce qui signifie que les humains endurent maintenant davantage d'années de maladie et d'invalidité.

Les principales causes de perte de santé étaient, en 2013, la maladie cardiaque ischémique, les infections des voies respiratoires inférieures, les accidents vasculaires cérébraux, les maux de dos et les accidents de la route. L'impact d'autres problèmes, comme les maladies diarrhéiques et les complications prénatales, a été grandement amoindri.

Le Canada arrive en 10e place au chapitre de l'espérance de vie globale, derrière la Corée du Sud. Le Japon, Singapour et Andorre occupent les trois premières places. C'est au Lesotho que les gens vivent le moins longtemps.

Les conclusions de cette analyse sont publiées par le journal médical The Lancet.