L'Association médicale canadienne (AMC) affirme que les médecins vont avoir besoin de formation pour les patients qui demanderont leur aide pour le suicide médicalement assisté.

Le docteur Jeff Blackmer, le vice-président du professionnalisme médical de l'AMC, affirme que les médecins n'ont reçu aucun enseignement au sujet du suicide assisté.

L'acte était illégal au pays jusqu'à ce que la Cour suprême du Canada invalide cette interdiction plus tôt cette année.

Il affirme que l'AMC envisage offrir un cours intensif de deux jours pour les médecins qui sont prêts à aider un patient à mourir.

L'AMC aura une rencontre au cours des prochains jours avec des médecins des Pays-Bas, là où le suicide médicalement assisté est légal, pour voir ce qui peut être appris de leur expérience.

Les médecins canadiens demeurent divisés à ce sujet - et une discussion qui a eu lieu mardi parmi les délégués qui participent à la réunion annuelle de l'AMC à Halifax montre que le suicide assisté est toujours un sujet chaud.

Le président sortant Chris Simpson affirme qu'aucun médecin ne devrait être forcé d'aider un patient à mourir et ceux qui sont disposés à le faire vont avoir besoin de lignes directrices pour fournir des services aux patients admissibles.