Une nouvelle thérapie permettrait de réduire de moitié les dommages causés par une crise cardiaque si elle est utilisée moins de 24 heures après l'événement, affirme une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains et australiens.

Lors d'un infarctus du myocarde, le muscle cardiaque est abîmé par des cellules inflammatoires qui se précipitent sur les lieux. Ces dommages inflammatoires pourraient toutefois être amoindris par l'injection de microparticules biodégradables, permettant au coeur de nettement mieux fonctionner.

Des études précliniques démontrent que ces microparticules se lient aux cellules dangereuses - des monocytes inflammatoires - et les éloignent du coeur pour les entraîner vers la rate, où elles sont détruites.

Les particules sont faites d'un acide dont la Food and Drug Administration des États-Unis autorise déjà l'utilisation dans les points de suture fondants. L'étude démontre aussi que les microparticules pourraient être utilisées pour lutter contre les dommages inflammatoires associés à des maladies comme le virus du Nil-Occidental, la colite, la maladie inflammatoire chronique de l'intestin et la péritonite.

Les chercheurs de l'université Northwestern, à Chicago, et de l'Université de Sydney, en Australie, espèrent pouvoir procéder à des essais cliniques de leur découverte d'ici deux ans.

Leur étude est publiée dans le journal scientifique Science Translational Medicine.