Les intimidateurs, les intimidés et ceux qui jouent les deux rôles sont jusqu'à cinq fois plus à risque de souffrir d'épisodes psychotiques à l'âge adulte, démontre une nouvelle étude britannique.

Les chercheurs des universités de Warwick et Bristol ont étudié une cohorte d'enfants britanniques de leur naissance jusqu'à l'âge de 18 ans.

Ils ont découvert que tous ceux qui ont été touchés par l'intimidation - qu'il s'agisse des intimidateurs eux-mêmes, des enfants intimidés systématiquement ou même des enfants intimidés occasionnellement - présentaient un risque accru d'épisodes psychotiques.

Les épisodes psychotiques peuvent décrire une multitude de problèmes, des hallucinations auditives et visuelles jusqu'à la paranoïa.

Le professeur Dieter Wolke, de l'université de Warwick, a expliqué qu'il faut éradiquer le mythe selon lequel l'intimidation est un rite de passage inoffensif. Il s'agit plutôt d'un problèmes dont les répercussions seront ressenties à long terme et qui peut avoir un impact grave sur la santé mentale.

Il a ajouté qu'il faut intervenir le plus tôt possible, dès l'école primaire, pour prévenir de telles conséquences à long terme.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans la revue Psychological Medicine.