Une nouvelle étude laisse croire que les détenus au provincial et au fédéral ont plus de risques d'être infectés du VIH en raison de soins inadéquats dans les pénitenciers où ont lieu les échanges de seringues.

Les chercheurs au BC Centre for Excellence in HIV/AIDS concluent que les autorités se doivent d'améliorer de manière urgente les traitements contre le VIH et la promotion de programmes tels que l'échange de seringues.

L'étude, effectuée entre mai 1996 et mars 2012, se base sur des entrevues menées tous les six mois avec 657 détenus qui étaient atteints du VIH et utilisaient des drogues injectables.

L'auteur principal, le docteur M-J Milloy, a indiqué que le VIH pouvait être détecté dans le sang d'un détenu à un taux beaucoup plus élevé - signifiant qu'ils sont plus à risques de transmettre l'infection.

Mais lorsque ces mêmes personnes n'étaient pas derrière les barreaux, l'étude a montré que le taux d'infection était beaucoup plus bas, puisqu'elles recevaient des soins.

M. Milloy a affirmé que bien que certains détenus aient choisi de ne pas déclarer être atteints du virus pour ne pas être stigmatisés, d'autres ne pouvaient pas avoir accès à des traitements amorcés avant leur emprisonnement, ou subissaient des délais dans la livraison de leurs prescriptions.