Un mois plus tard, les négociations ont toujours cours entre le ministère de la Santé et les pharmaciens concernant de nouveaux services que ces derniers doivent pouvoir dispenser.

Au départ, ces nouveaux services devaient entrer en vigueur le 3 septembre. Mais, à l'approche de l'échéance, il était apparu évident que les parties ne pouvaient s'entendre sur certains tests effectués par les pharmaciens. L'entrée en vigueur des nouveaux services avait donc été reportée à une date ultérieure, qui n'a pas encore été précisée, a-t-on indiqué vendredi à l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires.

Entre-temps, le ministère de la Santé et des Services sociaux et l'Association des pharmaciens propriétaires continuent de négocier, a-t-on indiqué vendredi à l'AQPP.

Trois nouveaux services doivent pouvoir être dispensés par les pharmaciens afin de désengorger les services de première ligne. Il s'agit de l'évaluation du besoin d'un médicament pour le traitement de certaines conditions mineures, de l'évaluation du besoin d'un médicament dans les cas où aucun diagnostic n'est requis et de la prise en charge de l'ajustement d'un médicament pour atteindre une cible thérapeutique.

C'est d'ailleurs la dispensation de ce dernier service qui avait posé problème lors des négociations, puisqu'il nécessite la réalisation de certains tests.