Il n'y a pas eu de problème de stérilisation dans les quatre autres hôpitaux qui utilisaient le même équipement d'échoendoscopie qu'à l'Hôtel-Dieu de Lévis, a confirmé en fin de journée le ministre de la Santé Réjean Hébert.

«Je tiens à rassurer la population que toutes les vérifications ont été réalisées. (...) Les problèmes rapportés à Lévis nous rappellent toutefois qu'une vigilance de tous les instants est nécessaire», a-t-il indiqué. 

Lundi, environ 1000 patients de l'hôpital Hôtel-Dieu de Lévis ont appris une inquiétante nouvelle. L'échoendoscope utilisé pour leur examen du tube digestif n'avait pas été bien désinfecté. Ils doivent donc retourner à l'hôpital pour subir un test préventif de dépistage de l'hépatite B et C ainsi que du VIH.

Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, l'Hôpital général juif, l'Hôpital Notre-Dame de Montréal et l'Hôpital Saint-Luc utilisent le même équipement. Mardi matin, le ministre Hébert n'était pas en mesure de garantir que le protocole de désinfection avait été respecté. La confirmation est arrivée plus tard en journée. Il existe pourtant déjà une directive du ministère pour utiliser cet équipement de façon sécuritaire. M. Hébert a indiqué qu'il allait la communiquer à nouveau pour éviter des problèmes comme ceux survenus à Lévis.   

Le CHUM, qui regroupe l'Hôpital Notre-Dame et l'Hôpital Saint-Luc, s'est montré rassurant. «Nous avons zéro inquiétude de notre côté. Nous avons le bon système de nettoyage et un système de désinfection de haut niveau, nous avons même un système qui permet de détecter les fuites qui ne sont pas visibles à l'oeil nu», a assuré sa porte-parole Sylvie Robitaille. 

Même son de cloche à l'Hôpital général juif. «Tous les échoendoscopes ont toujours été, et continuent d'être stérilisés selon les recommandations du fabricant», dit son directeur des affaires publiques et des communications, Glenn J. Nashen.  

- Avec Daphné Cameron