Le commissaire à l'intégrité de la recherche de l'Université McGill, le Dr Abe Fuks, a rejeté les accusations portées sur les recherches sur l'amiante du Dr J. Corbett McDonald.

Le commissaire a reconnu que l'industrie de l'amiante a financé en partie les recherches de M. McDonald, mais conclut que le professeur n'a pas commis de faute scientifique.

Dès le départ, une partie des recherches de M. McDonald furent financées par la Quebec Asbestos Mining Association.

S'il est «clair» que l'industrie souhaitait «contrôler les résultats ou la diffusion» des résultats de recherche, «cela ne prouve pas en soi que la recherche a été contrôlée ou que sa diffusion a été influencée» par l'industrie, affirme le commissaire de l'Université McGill. «De plus, il n'y a aucun indice que le travail de recherche [du Dr McDonald] a été conçu, réalisé ou publié sous l'influence de l'industrie», précise-t-il.

Le commissaire rejette aussi les allégations de fraude scientifique portées contre M.McDonald par un groupe de scientifiques qui estiment que les recherches de M. McDonald, tendant à prouver que l'amiante chrysotile est moins toxique que les autres types d'amiante, sont basées sur des données de qualité de l'air faussées.