Le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Louis Godin, est sceptique devant l'annonce du ministre Bolduc.

«Ce n'est pas la première fois que Québec annonce une révolution administrative. On n'a rien annoncé pour régler la lourdeur administrative du côté des agences de la santé, du Ministère et des établissements, déplore-t-il. Au moins, les coupes ne visent pas les soins aux patients.»

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec croit quant à elle que, étant donné l'ampleur des coupes annoncées, «il est utopique de croire que les services ne seront pas touchés».

L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux dit vouloir collaborer au plan du ministre. Sa directrice générale, Lise Denis, explique que ses membres doivent déjà faire des compressions de 100 millions dans les dépenses administratives dès cette année. «Mais les 270 millions supplémentaires que le ministre entend économiser dans la dispensation des services grâce à une réorganisation du travail nous laissent sceptiques. Il va falloir que le ministre nous explique comment il entend soutenir les établissements dans cette voie», dit-elle.