Seulement une mince proportion de Canadiens souffrant d'ostéogénèse imparfaite reçoivent des soins pour prévenir d'autres fractures pouvant mener à l'invalidité ou même la mort, indique Ostéoporose Canada, qui dévoile de nouvelles directives, mardi, pour combattre la maladie.

Les directives doivent permettre d'améliorer le diagnostic et le traitement de la fragilité osseuse causée par l'ostéoporose, qui touche près de deux millions de Canadiens. Une femme sur quatre et au moins un homme sur huit de plus de 50 ans sont atteints de la maladie.

Le docteur William Leslie, président d'Ostéoporose Canada et co-auteur du rapport, a soutenu que le manque de soins était inacceptable au Canada, mais aussi ailleurs dans le monde.

Des fractures des hanches, des bras, des côtes et du bassin peuvent survenir à la suite de chutes ou de légères collisions. Dans les cas d'ostéoporose aiguë, une personne peut subir une fracture simplement en toussant ou en éternuant.

M. Leslie a indiqué qu'une fracture à la hanche peut être extrêmement souffrante, ce qui amène ces personnes à consulter un médecin. Par contre, explique-t-il, certaines autres fractures entraînent un léger inconfort et risquent de ne pas être détectées.

Salima Ladak-Kachra, qui tient une clinique depuis 12 ans, parle d'une «maladie multifactorielle» qui peut frapper n'importe qui. Elle mentionne que les fractures à la colonne vertébrale et aux hanches peuvent faire payer un lourd tribut aux patients, à leurs familles et à la société.