L'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) exige des États généraux sur la santé dans les plus brefs délais pour définir les paramètres des services offerts aux Québécois dans l'avenir.

Lors du 44e congrès de l'Aféas, qui a pris fin samedi à Saint-Hyacinthe, quelque 450 déléguées se sont penchées sur le système de santé québécois.

Ainsi, l'Aféas demande au gouvernement de consacrer la très grande majorité des ressources humaines et financières au système de santé public, limitant de ce fait le développement des cliniques privées.

De plus, l'organisme souhaite l'ajout de postes à temps plein d'infirmières, et une amélioration de leurs conditions de travail pour éviter le drainage des professionnelles vers les agences privées.

L'Aféas réclame également la décriminalisation de l'acte médical demandé par un patient en fin de vie pour mourir dans la dignité.

Les déléguées ont par ailleurs élu une nouvelle présidente. Céline Duval, une enseignante de la région Richelieu-Yamaska, dirigera l'organisme. Elle est membre de l'Aféas depuis 1976.

Fondée en 1966, l'Aféas regroupe 12 000 Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans la société.