L'Agence de santé publique du Canada affirme que des données préliminaires ne permettent pas de croire que le fait d'avoir été vacciné contre la grippe saisonnière l'an dernier augmente le risque d'être atteint de la grippe A (H1N1) cette année.

L'agence s'est penchée sur la question en réaction à une étude canadienne encore non publiée qui semble démontrer que le vaccin saisonnier de l'an dernier double le risque d'être infecté du virus A (H1N1).

Le directeur de l'agence, le docteur David Butler-Jones, a ajouté mercredi que les experts essaient toujours de comprendre pourquoi l'étude a semblé mettre ce lien en lumière, tout en prévenant qu'il pourrait être non fondé.

Il précise que l'agence est à examiner attentivement un examen indépendant de l'étude canadienne.

Le docteur Butler-Jones ajoute que les conclusions de cet examen seront partagées au cours des prochains jours avec les auteurs de l'étude et avec les provinces et territoires. Elles pourraient être rendues publiques la semaine prochaine.

La plupart des provinces canadiennes ont décidé de retarder ou d'étaler la période de vaccination contre la grippe saisonnière cette année. Dans la majorité des cas, seules les personnes âgées - qui semblent moins à risque d'être infectées par le A (H1N1) - recevront le vaccin saisonnier dès octobre.