Roy Romanow, qui a présidé une Commission royale des soins de santé, reconnaît qu'il y a place à amélioration à l'intérieur du système de santé canadien, mais pas au point d'y inclure des mesures de privatisation.

Selon l'ancien premier ministre de la Saskatchewan, rien ne démontre que la «greffe» d'éléments de privatisation à un système de santé public aura des effets bénéfiques.Les commentaires de M. Romanow surviennent au moment où les médecins du pays se réunissent pour l'assemblée annuelle de l'Association médicale canadienne (AMC), durant laquelle ils comptent discuter de modèles de transformation du système de santé.

Le président de l'AMC, le docteur Robert Ouellet, est d'avis qu'il y a place pour des éléments de privatisation à l'intérieur du système de santé public.

Tout en prenant soin de ne pas critiquer les médecins, M. Romanow soutient qu'il s'agit des mêmes arguments, et ce, à l'intérieur d'un vieux débat.

M. Romanow a également fait remarquer que de nombreuses propositions visant à améliorer le système de santé au Canada, incluant la quarantaine de suggestions qu'il avait lui-même soumises dans son rapport en 2002, n'ont jamais été entièrement mises en pratique.