Depuis quelques années, le gouvernement encourage le développement de ressources intermédiaires au Québec. Il s'agit de résidences privées qui ont des contrats de soins avec des Centres de Santé et de services sociaux (CSSS).

Les CSSS ont le mandat d'aller donner les soins dans la ressource intermédiaire, qui offre pour sa part le gîte et le couvert.

 

Mais le développement des ressources intermédiaires se fait au compte-gouttes. À Montréal, seulement huit de ces établissements offrent en tout 250 places d'hébergement. «Mais 23 projets sont en cours et on ouvrira 845 places d'ici la fin de 2010», dit le porte-parole de l'Agence de santé et de services sociaux de Montréal, Mathieu Leroux.

Si le développement des ressources intermédiaires est si lent, c'est que les CSSS manquent de main-d'oeuvre et ne peuvent donc pas facilement assurer des soins en ressources intermédiaires.

«L'idée n'est pas bête, mais dans la pratique, ça cause un problème. Les CSSS manquent de ressources», dit la professeure à l'école de travail social de l'UQAM, Michèle Charpentier.