Les universités du Québec ont encore de la difficulté à attirer des étudiants en médecine familiale. Pour une troisième année consécutive, ces institutions risquent de ne pas pourvoir tous leurs postes de résidents au terme du processus de sélection, dont le premier tour s'est terminé vendredi dernier.

Pour Louise Authier, directrice du programme de résidence au département de médecine familiale à l'Université de Montréal, le problème réside dans le manque d'intérêt pour la profession. Selon elle, si des postes de résidents en médecine familiale demeurent vacants après les deux tours du processus de sélection, c'est qu'il n'y aura pas eu suffisamment de candidats compétents qui auront choisi ce domaine de pratique.Le cabinet du ministre de la Santé a réitéré ses intentions de rencontrer ce mois-ci les doyens des quatre facultés de médecine du Québec pour élaborer un plan d'action de revalorisation de la médecine de famille auprès des Québécois.