Les États-Unis et l'Europe affichant toujours des difficultés économiques, la Ville de Montréal se tourne vers le Moyen-Orient pour tenter d'attirer des investissements. Après Dubaï ce printemps, le maire Gérald Tremblay s'envolera en septembre pour une mission économique de 7 jours en Israël.

La métropole québécoise souhaite convaincre des entreprises israéliennes d'ouvrir des filiales sur l'île. Déjà 11 firmes de l'État hébreu brassent des affaires au Québec, un chiffre que l'administration municipale voudrait voir augmenter.

Pour la première fois, une délégation d'une cinquantaine de personnes de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain se rendra en Israël du 7 au 14 septembre pour tenter de tisser des liens. «Notre objectif, c'est de développer des affaires», a résumé le maire lors d'un point de presse.

M. Tremblay a salué la «culture entrepreneuriale d'Israël qui est proche de la nôtre».  «Les entreprises et les organisations qui misent sur l'innovation pour assurer leur développement ont tout intérêt à considérer le marché israélien», a indiqué le maire. M. Tremblay souhaite également rencontrer quelques dirigeants palestiniens pour tenter de profiter de la croissance soutenue par celles-ci depuis quelques années.

«Il faut être là où il y a du dynamise», a ajouté pour sa part Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce. Son organisation assure ne pas négliger ses autres marchés «traditionnels» que sont l'Europe et les États-Unis. Une mission doit bientôt partir pour Londres tandis que Montréal enverra également une délégation à Lyon, en France.