Montréal vient de s'assurer une longue période de paix syndicale avec ses pompiers. Leur nouvelle convention collective prévoit des hausses cumulatives de 16% d'ici 2017.

«Cette  entente historique  d'une  durée  de  8  ans  marque le début d'une nouvelle ère de collaboration  au  niveau  des  relations  de travail avec nos pompiers. On pourra  maintenir  l'excellent niveau de service offert par les pompiers de Montréal  tout  en  respectant  notre cadre financier», s'est emballé dans un communiqué le maire Gérald Tremblay.

L'entente qui couvre les années 2010 à 2017 prévoit des augmentations de 2% par année. Pour les deux dernières années de la convention, les hausses pourraient être majorées de 0,5% si l'inflation dépasse les 2%. Bref, les hausses cumulées feront augmenter le salaire des pompiers de 16% d'ici six ans.

En plus de ces hausses salariales, la Ville a également accepté de majorer les primes liées au travail de premiers répondants effectués par certains pompiers.

Dans son communiqué, Montréal n'a pas précisé le coût de ces augmentations. La Ville indique toutefois que des modifications aux conditions de travail ont été apportées et devraient permettre de «financer les coûts additionnels de certaines dispositions à incidence monétaire».

Peu avant Noël, l'Association des pompiers et Montréal ont conclu une entente de principe pour un nouveau contrat de travail. L'entente a été soumise voilà deux semaines aux sapeurs qui l'ont adopté à 64,3%. Le comité exécutif de la Ville l'a à son tour entériné jeudi. L'entente finale sera adoptée par le conseil d'agglomération le 22 mars avant la signature finale de la nouvelle convention collective.

Le  directeur  du  Service incendie de Montréal, M. Serge Tremblay, s'est félicité de la paix syndicale en vue. «La  majorité des pompiers s'est prononcée en sa faveur, ce qui favorisera  des  relations  de travail plus harmonieuses tout en ouvrant la voie  à  une longue période de collaboration basée sur un climat de travail paisible.»