Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, attribue les plaintes de harcèlement psychologique à son endroit à «un coup monté animé par un sentiment de vengeance».

M. Lehouillier s'est présenté devant les médias, jeudi, pour faire le point sur les plaintes déposées contre lui et rendues publiques par Radio-Canada.

Le maire fait l'objet de trois plaintes déposées il y a un mois devant la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) en lien avec des «altercations verbales et une altercation physique», selon ce que rapporte le diffuseur public, qui se seraient produites entre 2013 et 2017.

M. Lehouillier a affirmé avec fermeté avoir «la conscience tranquille», ajoutant qu'il n'acceptait pas que l'on s'attaque à sa réputation.

De son côté, le quotidien Le Soleil cite plusieurs sources anonymes affirmant que le maire avait des difficultés à gérer sa colère, l'une d'elles parlant même d'un «climat de terreur».

Cette dernière s'empresse toutefois d'ajouter que, même s'il est «un patron abominable», il est aussi «un excellent maire».