Le syndicat des officiers de traversiers a conclu une entente de principe, lundi, avec la Société des traversiers du Québec, ce qui pourrait contribuer à mettre un terme à une grève qui dure depuis deux semaines.

Les moyens de pressions se poursuivront jusqu'à ce que les membres votent sur l'offre patronale, a affirmé le syndicat des Métallos dans un communiqué transmis en fin de journée.

Les employés pourront se prononcer de mercredi à dimanche, ce qui signifie que la grève pourrait se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine, mais elle pourrait aussi être interrompue si les membres acceptent massivement l'offre avant cela, a-t-on précisé.

Le syndicat recommandera à ses membres d'accepter la proposition, a indiqué le syndicat des Métallos, qui ne dévoilera pas son contenu pour l'instant.

Les employés du service de traversier, qui assure les traverses de Québec/Lévis, Sorel/Saint-Ignace-de-Loyola, l'Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive, Matane/Baie-Comeau/Godbout et Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, sont en grève depuis le 13 octobre, dans le cadre des négociations de leur convention collective échue depuis le 31 mars dernier. Certaines traverses continuent d'offrir un service de base, d'autres l'ont complètement interrompu.

Les membres ont décidé de renouveler leur mandat de grève vendredi dernier. Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, avait encouragé les parties à s'entendre, évoquant à mots couverts la possibilité de présenter une loi spéciale pour que le service reprenne.

Des maires, dont Régis Labeaume à Québec, avaient également signalé leur intention de déposer une requête à la Commission des relations de travail pour que le service soit considéré comme étant «essentiel».