La Fédération québécoise des municipalités (FQM) croit que la relance du programme de mini-centrales hydroélectriques, aboli par le Parti québécois, témoigne de l'intention des libéraux de développer l'économie des régions.

Le président de la FQM, Richard Lehoux, n'était pas surpris, mercredi, de voir le premier ministre Philippe Couillard en faire l'annonce dans son discours d'ouverture à l'Assemblée nationale.

Selon M. Lehoux, l'intervalle entre l'abolition des péquistes et la relance des libéraux n'aura pas d'impact significatif sur les projets de mini-centrales qui avaient été écartés.

Dans un contexte où Hydro-Québec nage dans les surplus et doit vendre son électricité à rabais sur les marchés d'exportation, les péquistes avaient décidé d'annuler six projets de mini-centrales situés dans des régions québécoises.

L'annulation du programme, qui avait provoqué la colère de la FQM, devait générer des économies annuelles de 24 millions $, selon des estimations péquistes.

Lors d'un échange avec la presse parlementaire à l'Assemblée nationale, M. Lehoux a exprimé le souhait que le gouvernement autorisera plus que les six projets lancés à l'origine par le gouvernement libéral de Jean Charest.

«L'avantage, au niveau de l'ensemble des régions du Québec, c'est de pouvoir avoir un moteur économique dans nos régions pour dynamiser les milieux, a-t-il dit. Je pense que c'est des arrivées de sous importantes en région pour maintenir le développement économique de nos régions.»