A moins d'un revirement de dernière minute, les 400 cols bleus de la ville de Sherbrooke déclencheront une grève générale le 26 décembre; elle durerait jusqu'au 7 janvier.

La ville et ses cols bleus ont eu des discussions pendant toute la journée et tard dans la nuit, mercredi, mais sans parvenir à une entente.

En assemblée générale le 12 novembre dernier, les cols bleus avaient rejeté la dernière offre de la ville à 97 pour cent, par scrutin secret. Plus tôt, au printemps, ils avaient voté à 98 pour cent en faveur d'un mandat de grève, à déclencher au moment jugé opportun.

En cas d'arrêt de travail, certains services essentiels seront maintenus. Ceux-ci concernent notamment l'environnement et l'eau potable, la voirie et les travaux publics, de même que l'entretien hivernal. Les arénas municipaux, eux, seront fermés, et la fréquence de collecte des déchets devrait être réduite.

Selon Renald Dubé, président du Syndicat des cols bleus de Sherbrooke, le conflit n'est pas attribuable à la question des salaires mais touche plutôt les ressources humaines et de relations de travail.

Les cols bleus de la ville de Sherbrooke sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.