Une entente est finalement intervenue entre les parties, qui permettra à 10 000 travailleurs qui s'occupent des personnes ayant des troubles graves du comportement de recevoir des primes ou des journées de congé.

Lors de la dernière négociation des conventions collectives dans le secteur public, une enveloppe de 33 millions $ avait été mise de côté et les parties devaient en négocier la répartition.

L'Intersyndicale, qui regroupe la CSN, la CSQ, la FTQ et l'APTS, s'est finalement entendue lundi avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et les comités patronaux pour que 58 pour cent de cette somme de 33 millions $ soit versée sous forme de primes aux travailleurs qui s'occupent des personnes ayant un trouble grave du comportement.

Ces primes pourront être converties en trois journées de congé par année par ces travailleurs qui sont employés dans des centres jeunesse, des centres de réadaptation ou des centres de santé et de services sociaux.

La prime existait, semble-t-il, dans les hôpitaux psychiatriques, mais pas dans ces autres établissements du réseau de la santé et des services sociaux.

La prime équivaudra à 1,5 pour cent du salaire annuel, précise-t-on du côté de l'Intersyndicale.

La somme qui reste de l'enveloppe de 33 millions $, qui équivaut à 42 pour cent, servira à des projets de formation et à des projets d'organisation du travail. Ceux-ci devront d'ailleurs être élaborés par les parties patronales et syndicales.

L'APTS - ou Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux - représente 29 000 professionnels et techniciens dans le réseau de la santé.

La CSN représente 115 000 travailleurs dans le réseau de la santé, la FTQ 40 000 et la CSQ 10 000.