Le Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA) et le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) ont annoncé jeudi qu'ils unissaient leurs forces pour former le Centre hospitalier universitaire de Québec.

Le geste, plaident les deux hôpitaux, vise à assurer la pérennité des soins de santé offerts à la population de la capitale et de l'est du Québec.

La fusion a été saluée par le ministre de la Santé Yves Bolduc, qui parle d'une initiative comportant plusieurs avantages pour la population comme pour les équipes du réseau de la santé. Le ministre souligne également un accroissement de la performance et de l'efficacité dans l'ensemble des missions des centres hospitaliers universitaires, qu'il s'agisse de soins spécialisés et surspécialisés, de formation de la relève, ou encore de la recherche.

À compter du 9 juillet, le nouvel établissement comprendra cinq hôpitaux; l'Hôtel-Dieu de Québec, le CHUL, l'Hôpital Saint-François d'Assise, l'Hôpital de l'Enfant-Jésus et l'Hôpital du Saint-Sacrement. Les cinq autres établissements à vocation universitaire de Québec, l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, l'Institut universitaire en santé mentale de Québec, le Centre jeunesse de Québec, le Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale et l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec, ne sont pas touchés par cette fusion.

Toujours au dire du ministre Bolduc, ce regroupement est le fruit d'une «remarquable» dynamique à l'échelle du réseau local et régional de soins et services. Selon M. Bolduc, le nouveau CHU de Québec devient un acteur de premier plan au service de la population, de concert avec les centres de santé et de services sociaux, ainsi qu'une composante majeure de la trame sociale et institutionnelle de la capitale, de la région et de l'est du Québec.