Pauline Marois ne se privera pas de continuer à critiquer les positions du cardinal Marc Ouellet, s'il devait être élu pape.

«Je n'invente rien en vous disant qu'il a des positions conservatrices», a-t-elle mentionné aux journalistes, lundi.

La première ministre a toutefois déclaré qu'elle serait fière advenant la concrétisation d'un tel scénario.

«Nous serons très fiers de voir un Québécois à la tête de l'Église catholique (...) mais je ne me priverai pas, s'il y a des positions avec lesquelles je suis en désaccord, de le dire, comme je l'ai fait auparavant», a commenté Mme Marois, qui était de passage à La Malbaie pour faire une annonce en matière de tourisme.

La première ministre a aussi déclaré qu'elle répétait depuis longtemps son souhait de voir davantage de femmes intégrer l'Église, tout en rappelant que dans certaines confessions, des prêtres pouvaient se marier.

«Je n'ai pas l'intention de me substituer à quiconque dans l'Église catholique» pour déterminer si de telles avenues doivent être explorées, a lancé Mme Marois d'un ton badin.