Abolir 7000 postes dans la fonction publique aura un coût avant d'engendrer des économies, a reconnu François Legault hier.

La Coalition avenir Québec (CAQ) s'engage à éliminer 3000 postes avec l'abolition des agences de la santé et des commissions scolaires. Il veut en supprimer 4000 de plus à Hydro-Québec. Il prévoit des économies de 1 milliard de dollars.

Une confusion régnait chez les députés caquistes sur la façon dont on dégagerait des économies alors que les fonctionnaires sont protégés par la sécurité d'emploi.

François Legault a expliqué qu'un gouvernement caquiste mettrait en place une forme de programme de départ volontaire. Il offrirait un «forfait» de six ou douze mois de salaires - ce serait à négocier - à ceux qui ne souhaitent pas partir à la retraite ou qui ne pourvoient pas un poste vacant ailleurs dans l'appareil de l'État.

«Il ne faut pas se raconter d'histoires, il devra y avoir des montants compensatoires qui vont être donnés à ces employés-là, a dit M. Legault. Ça veut dire que la première année, il va y avoir une dépense, mais, dans les années suivantes, il va y avoir une économie récurrente.»

Il n'a pas chiffré le coût de l'opération.