Le président du Parti libéral du Québec (PLQ), Jean D'Amour, a vu son permis de conduire suspendu pour un an après avoir plaidé coupable de conduite en état d'ébriété. Il a écopé en outre d'une amende de 1200$.

M. D'Amour, ancien maire de Rivière-du-Loup, a été intercepté par la police près de Québec, le 24 septembre 2008, la veille d'un conseil général du PLQ, à Lévis. L'exécutif du parti avait tenu des réunions stratégiques à cette époque pour décider de déclencher ou non des élections dès l'automne. Il sortait d'un souper avec des amis, a-t-il expliqué à la police.

 

M. D'Amour a «exprimé ses plus profonds regrets», dans un communiqué de presse du PLQ publié hier après-midi, après que le réseau LCN eut rendu public son plaidoyer de culpabilité, à la mi-décembre.

Son taux d'alcoolémie était près du double de la limite légale. Son permis a été retiré pour un an, mais à compter du 19 mars, il aura un permis «restreint» à ses déplacements pour le travail. Il devra aussi souffler dans l'alcootest chaque fois qu'il prendra le volant.

Selon LCN, M. D'Amour réfléchit toujours à l'idée de se présenter comme candidat libéral dans la circonscription de Rivière-du-Loup, que Mario Dumont vient de libérer. Hier, le critique aux Finances de l'ADQ, François Bonnardel, a soutenu qu'il s'agissait d'une faute «grave» et que le premier ministre Charest avait à répondre des actes du président de son parti.

Dans un communiqué, de deux paragraphes, M. D'Amour écrit: «J'ai commis une erreur que je regrette au plus haut point. J'assume entièrement mes gestes et en accepte les conséquences. Je suis profondément désolé pour tous les gens et mes proches qui ont pu être déçus par cette histoire.»

Le porte-parole du premier ministre s'est refusé à tout commentaire, renvoyant les journalistes au communiqué du parti.