Des universitaires se sont portés vendredi à la défense de Tom Flanagan, l'ancien conseiller de Stephen Harper qui a tenu cette semaine des propos controversés sur la pornographie juvénile.

Barry Cooper, un collègue de M. Flanagan à l'Université de Calgary, a fait valoir que les sujets tabous devaient être débattus.

Selon lui, il est dommage que M. Flanagan soit ainsi mis au pilori par des politiciens et ses employeurs.

M. Flanagan donnait une conférence à l'Université de Lethbridge lorsqu'il s'est demandé si des gens devraient aller en prison pour avoir visionné de la pornographie juvénile.

Mark Mercer, de l'Université Saint Mary's de Halifax, a déclaré qu'il ne comprenait pas pourquoi les gens étaient si irrités, puisque M. Flanagan a le droit d'avoir une opinion.

Dans une déclaration publiée jeudi sur le site internet de la télévision anglaise de Radio-Canada, M. Flanagan s'est excusé à tous ceux qu'il a pu offenser par «des mots mal choisis», et a condamné la violence sexuelle à l'endroit des enfants.