Un rapport de conciliation a été accepté, samedi, par les deux parties impliquées dans le conflit de travail à l'aluminerie ABI, à Bécancour, un développement qui laisse croire à un possible dénouement.

C'est ce qu'ont indiqué des responsables du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, dans un communiqué publié samedi après-midi.

Le comité de négociation de la section locale 9700 a d'ailleurs annoncé qu'elle en recommandera l'adoption, sous peu, aux instances syndicales. Les membres seront appelés à se prononcer au cours des prochains jours au cours d'une assemblée générale dont la date reste à déterminer.

La convention collective des quelque 900 employés de l'aluminerie est échue depuis le 22 novembre, et un vote de grève, tenu la veille, a été entériné dans une proportion de 91 pour cent par les travailleurs de l'usine. Les employés de bureau et de laboratoire avaient également approuvé un mandat de grève au moment opportun, mais dans des proportions inférieures, soit 58 et 57 pour cent respectivement. Le taux de participation aux assemblées s'était élevé à 96 pour cent.

Les syndiqués reprochaient à l'employeur de réclamer de nouvelles concessions, alors qu'ils en avaient déjà acceptées en 2009 pour faire face à une crise qu'ils estiment maintenant terminée.

Les négociations ont repris dimanche dernier en présence d'une conciliatrice du ministère du Travail.

Au début de décembre, des représentants du Syndicat des Métallos s'étaient rendus à Pittsburgh pour y rencontrer la haute direction d'Alcoa, compagnie copropriétaire de l'aluminerie de Bécancour. Le syndicat avait qualifié la rencontre de cordiale et constructive.