Parcs Canada est en train de consulter la population à propos d'une longue liste de hausses tarifaires proposées pour les parcs nationaux et les sites historiques du pays, soulignant que ses tarifs ont été gelés depuis 2008 et que les coûts d'opération sont à la hausse.

Mais tandis que les frais sont à la hausse, de nombreux services sont en déclin à la suite des compressions budgétaires de 29,2 millions $ annoncées dans le dernier budget fédéral et de la perte de 600 emplois qui en a résulté.

Au cours du week-end, des manifestants associés au mouvement baptisé «Occupy Winter» se sont rassemblés dans certains parcs nationaux à travers le pays pour réclamer le retour des services hivernaux, qui ont été brusquement arrêtés cette année. Les visiteurs sont désormais laissés à eux-mêmes pour se guider dans certains sites historiques et la période d'activités a été écourtée.

L'agence fédérale cherche maintenant à sous-traiter certaines de ses activités, dont ses trois centres de sources thermales des Rocheuses et un terrain de golf au Cap-Breton.

Pour rendre les choses encore plus compliquées, les parlementaires - y compris les conservateurs - ont commencé à mettre de la pression sur l'agence après avoir été mis au fait du mécontentement des électeurs.

Dans l'est de l'Ontario, la proposition de Parcs Canada d'augmenter considérablement les frais d'utilisation le long du canal Rideau et de la voie navigable Trent-Severn a été très mal accueillie.

Le vice-président aux relations externes et responsable des visiteurs à Parcs Canada, Andrew Campbell, a indiqué que l'agence a donné le feu vert à l'augmentation des tarifs lorsque l'économie a commencé à se redresser. La plupart des augmentations seraient en fait liées au taux d'inflation, selon M. Campbell.