Les agents de Parcs Canada à travers le pays accueillent généralement les visiteurs par un traditionnel «Bonjour, hello!». Mais là s'arrête parfois leur bilinguisme.

Un rapport du Commissariat aux langues officielles rendu public jeudi révèle des lacunes dans la prestation de services dans les deux langues officielles chez Parcs Canada.

Au-delà de l'accueil bilingue standard, les employés ne sont pas toujours capables de pousser plus loin la conversation dans la langue choisie par l'interlocuteur.

Certains postes, qui doivent obligatoirement être occupés par des personnes maîtrisant tant le français que l'anglais, le sont en réalité par des gens unilingues, une situation qualifiée «d'inacceptable» dans le rapport du commissaire Graham Fraser.

Au cours de leurs visites dans 40 parcs nationaux, aires marines et lieux historiques, les représentants du commissariat ont relevé plusieurs pépins: ici, aucun préposé au comptoir ne parlait français; là, les activités d'interprétation n'étaient offertes qu'en anglais.

La difficulté à recruter du personnel bilingue souvent temporaire dans certaines régions est l'une des causes de cette situation. En outre, plusieurs gestionnaires ignorent les exigences linguistiques des postes qu'ils doivent pourvoir. Enfin, il n'existe pas de mécanisme de surveillance pour s'assurer que les services sont bien offerts tant dans la langue de Molière que celle de Shakespeare.

Le commissaire a dressé une liste de neuf recommandations, généralement bien accueillies par Parcs Canada.