Des «bonnes nouvelles» pourraient être annoncées aux employés laissés sur le carreau par Aveos, selon le porte-parole syndical Jean Poirier: un comité de relance travaillerait activement à trouver un repreneur pour les installations de l'entreprise en faillite.

Il y a des discussions, je pense qu'ils se sont assis toute la fin de semaine», a affirmé M. Poirier à La Presse, hier en début de soirée. «Ce sont de bonnes nouvelles qui s'en viennent.»

Michel Arsenault, président de la Fédération des travailleurs du Québec, affirme avoir demandé au Fonds de solidarité de la FTQ d'examiner la possibilité de sauver les emplois des travailleurs d'Aveos.

Mais ça va de soi que ça prend un partenaire. Ce n'est pas le Fonds de solidarité qui va se mettre à réparer des avions. On a pas l'expertise pour ça», a-t-il assuré. «Ça prend un plan financier et on va le regarder.»

M. Arsenault a indiqué qu'il avait une réunion prévue dès ce matin concernant le dossier Aveos.

Selon Radio-Canada, un véritable comité de relance de l'entreprise a été mis sur pied par l'ensemble des milieux concernés: syndicat, gouvernement et monde économique seraient autour de la table.

Repreneurs intéressés

Le nom de Lufthansa Teknik est évoqué parmi les entreprises qui pourraient avoir un oeil sur les restes d'Aveos. Il s'agit d'un géant de la maintenance aérienne lourde appartenant au transporteur allemand du même nom.  

Ce nom rime avec bonne nouvelle dans l'esprit de Jean Poirier, qui ne tarit pas d'éloges lorsqu'il parle de l'entreprise

Ce sont de bonnes conditions de travail, ce sont des gens qui sont organisés, qui savent comment ça marche», a-t-il indiqué à La Presse. «Si c'est Lufthansa Teknik qui rentre ici au Québec, ça va être super pour tout le monde.»