Les craintes suscitées par des menaces provenant possiblement du milieu criminel italien, qui avaient causé un important déploiement policier autour de l'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt le jour de sa démission, auraient été classées comme «non fondées».

Vendredi dernier, la maison de Vaillancourt a été placée sous surveillance policière. C'est même un policier qui aurait conduit sa voiture pour le mener à l'hôtel de ville lorsqu'il y a annoncé sa démission. Pendant son allocution, de nombreux policiers étaient présents de même que des membres du groupe d'intervention de la police de Laval, un déploiement aussi important qu'inhabituel.

C'est que la police de Laval aurait reçu de la GRC, dans les jours précédents, des renseignements selon lesquels des gens voulaient s'en prendre à Gilles Vaillancourt.

La menace n'a pas été faite directement au maire. C'est un informateur qui aurait relayé aux policiers l'information selon laquelle la «mafia va passer les maires» visés par des allégations de corruption, en nommant Vaillancourt.

Mais l'enquête a conclu que les craintes n'étaient pas fondées. Comme l'ex-maire est désormais un «citoyen ordinaire», on a mis fin aux activités de surveillance.

«Évidemment, même un citoyen ordinaire, s'il était visé par une menace sérieuse, il y aurait possibilité de mesures de protection. Mais, dans ce cas, nous estimons que ça n'est plus justifié», a expliqué l'agente Nathalie Lorrain, porte-parole de la police de Laval.