D'ici à sa libération, Guy Turcotte risque fort d'être détenu à l'Institut Philippe-Pinel, où il a été évalué après son arrestation.

Les patients y sont répartis dans des unités de 21 personnes. Ils sont suivis par 18 professionnels et membres de l'administration, dont un psychiatre, un criminologue et un psychologue.

L'équipe traitante est chargée de les rendre plus fonctionnels et moins dangereux pour la société. «On travaille avec les patients pour leur faire prendre conscience de leur maladie ou leur faire faire des apprentissages susceptibles de prolonger leur séjour à l'extérieur», explique Richard Lusignan, chef du service de criminologie à l'Institut Philippe-Pinel.

Les patients interagissent constamment avec le personnel, indique M. Lusignan. «C'est à travers des activités que se déroulent le traitement et l'évaluation en continu.»

Entre les séances de thérapie et de rééducation, les patients font des activités de socialisation. Ils peuvent notamment regarder la télévision, jouer à des jeux de société, aller à la piscine et faire du sport. Leurs proches peuvent leur rendre visite plusieurs fois par semaine.