Denis Marc Pelletier, arrêté durant la manifestation étudiante de mardi, a comparu cet après-midi au palais de justice de Montréal, où il a été accusé de possession et de fabrication de deux cocktails Molotov.

Des écrits sur sa page Facebook valent d'autres accusations à l'homme de 29 ans. On lui reproche d'avoir transmis des renseignements qui pouvaient faire craindre des activités terroristes, sans être convaincus de leur véracité. Il est aussi accusé d'avoir menacé de causer la mort ou des lésions corporelles à un «show de 50 000 personnes».

Ces deux accusations visent la période du 22 au 25 février 2013.

«Vous allez bientôt assister au terrorisme 2.0 made in occident ...camion de livraison piéger, attentat au parlement, des poste policier attaquer par des policier et +++ check ben ca ...je pensait jamais voir ca de ma vie mais oui, vous avez reprocher au motard leurs manque de visou dans leurs attentat...attendez de voir ce qui senvient....quebec je me souviens...exacte tu vas ten souvenir!!! (je suis prophète de malheure et on parle beaucoup des tech...ruine ma job ,je fou des explosif dans un speaker a un show de 50 000 personnes -kamikaze», (sic) a-t-il écrit  sur Facebook, le 22 février.

M. Pelletier est également accusé d'avoir transmis à des agents de la Sûreté du Québec des menaces à l'endroit de René Angrand. Cela lui vaut deux autres accusations puisque M. Pelletier était en probation et assujetti à une ordonnance qui lui interdisait de communiquer avec M. Angrand et de se trouver à moins de 100 m de son domicile.

La Couronne s'est opposée à la mise en liberté de M. Pelletier. Celui-ci doit retrouner devant le tribunal jeudi pour l'enquête sur son cautionnement.