Le bureau de circonscription du ministre des Relations internationales a été vandalisé pour la deuxième fois cette semaine.

Dans la nuit d'hier à aujourd'hui, des vandales ont brisé une bonne partie des vitrines du local, a rapporté le Service de police de la ville de Montréal (SPVM)

«Des éléments de preuve ont été saisis sur place et seront expertisés», a affirmé Danny Richer, porte-parole de la police.

Ces bureaux avaient déjà été vandalisés plus tôt cette semaine.

Au premier matin du Sommet sur l'enseignement supérieur, les bureaux de Jean-François Lisée, ceux du ministre Pierre Duchesne et ceux de Léo Bureau-Blouin avaient été la cible de méfaits. Les façades des deux derniers avaient été couvertes de peinture rouge, sûrement projetée à l'aide d'un extincteur.

Les bureaux montréalais du ministère de l'Éducation, rue Fullum, avaient subi le même sort.

Les mots «Enlisée dans l'austérité» avaient été peints sur un mur du bâtiment qui abrite les bureaux du ministre Lisée et ses vitrines avaient été fracassées.

«Le geste est à la fois lâche et dérisoire», a ensuite dénoncé le ministre sur son blogue. «Lâche, car les auteurs n'ont pas eu le cran d'assumer leur acte, leur position, leur conviction, si tant est qu'ils en aient. Dérisoire, car s'il s'agit de soutenir le mouvement étudiant, cela lui nuit, évidemment. S'il s'agit d'influencer les décisions gouvernementales, cela n'a aucun impact.»