Le SPVM a lancé des vérifications internes pour tirer des leçons de sa gestion de la disparition de Pamela Jean, a confirmé samedi le service de police.

Quelques jours avant la découverte de la dépouille de la jeune femme, le père de la victime avait signalé sa disparition au SPVM. Le service qu'on lui a offert n'était pas optimal, selon la police.

Selon ce que M. Jean a affirmé au journaliste Claude Poirier, les agents montréalais auraient appelé l'ami de coeur de Mme Jean, Juan Palma, afin de lui demander s'il l'avait vue. Palma est maintenant accusé du meurtre de Pamela Jean.

Rassurés par les réponses de Juan Palma, les agents du SPVM auraient ensuite demandé à M. Jean de patienter un peu, suggérant qu'elle reviendrait peut-être à la maison. La famille a alors cogné à la porte de la Police de Longueuil, qui a rapidement pris l'affaire au sérieux.

Les policiers du SPVM «auraient pu faire mieux», a reconnu le commandant Ian Lafrenière, responsable des communications pour le corps de police. Surtout «quand on compare avec la policière de Longueuil qui a fait un travail extraordinaire», a-t-il ajouté en entrevue téléphonique. «Je pense qu'on a à apprendre de ce qu'elle a fait.»

«Pour l'instant on a fait des vérifications administratives et on va tomber dans le côté interne», a détaillé le commandant Lafrenière.

La dépouille de Mme Jean a été retrouvée le vendredi 4 janvier 2013 dans l'appartement de Juan Palma, à Montréal-Nord. Ce dernier a comparu pour répondre d'accusations de meurtre quelques jours après la macabre découverte.