Théâtre de nombreuses manifestations, le Sommet sur l'enseignement supérieur, tenu en février à Montréal, a coûté plus de 275 000$ en heures supplémentaires au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), a appris La Presse.

À cela s'ajoutent 435 684$ pour payer les agents en heures régulières, pour un total de 712 375$, révèle un document obtenu par la Loi sur l'accès à l'information.

La Ville de Montréal assure toutefois que les policiers payés en heures régulières auraient été affectés ailleurs s'il n'y avait pas eu de manifestations et qu'ils n'ont donc pas coûté plus cher.

C'est sans compter les coûts associés au déploiement d'agents de la Sûreté du Québec, qui assurent la sécurité de la première ministre et qui ont aussi prêté main-forte à leurs collègues montréalais durant le Sommet.

L'an dernier, la facture des manifestations a grimpé à 15 millions. La Ville de Montréal avait à l'époque demandé et obtenu une compensation financière de la part de Québec.

Cette fois, Montréal ne compte pas refiler la facture au gouvernement provincial, note Jonathan Abecassis, porte-parole du cabinet du maire. «L'an dernier, c'est parce que c'était une situation exceptionnelle avec trois manifestations par jour qu'on a demandé de l'argent, ce qui n'est plus le cas. Si la cadence augmente, on réévaluera.»

- Avec la collaboration de William Leclerc et de Serge Laplante